mercredi 29 mars 2017

le repas au thon

Pour notre dernier soir à Nara, un petit resto comme on les aime.
Ce gentil monsieur ne fait que du thon, sous plein de formes.


Des petites brochettes de thon et de cébettes,


Des beignets de thon, 


Et le meilleur : un tataki de thon, dans une sauce délicatement acide.


De quoi passer une bonne nuit avant de quitter demain l'ancienne capitale impériale, et rejoindre Kyoto (et rendre notre chère Moco).

les voeux

Parmi la montagne de voeux que l'on peut trouver aux abords des temples (on se demande même parfois comment les supports peuvent tenir...), on a tenu à en faire un.





la passion des mochis

Alexandra s'est trouvé des nouveaux amis : les mochis. 
Un genre de petites douceurs, à la pâte mole, souvent fourrés d'une pâte aux haricots rouges.
Un magasin à côté de la gare de Nara, certes très touristique, montre avec vigueur et conviction la fabrication de la pâte.
Etape 1 : frapper fort.


Etape 2 : humidifier sans y laisser un doigt.


Etape 3...


le gros Buddha

Le Buddha du temple Todaji tient sa place : 15 mètres de haut, en bronze.


Le bâtiment est lui même énorme, en bois. Après avoir été reconstruit en 1692, il reste le plus gros bâtiment en bois du monde, même s'il ne fait que les 2/3 de sa taille originale.


Voilà le gros bébé. Sans repère, il est difficile de se rendre compte de sa démesure.





Pour les plus curieux, l'échelle : 1 mètre le doigt.


la révérence du daim

Un petit jeu de courtoisie entre un daim et une japonaise :

les daims de Nara

A Nara, de nombreux (très nombreux...) daims sont en liberté dans le plus grand parc de la ville, regroupant les principaux temples et curiosités touristiques. Il y en a absolument partout.
Avis aux âmes sensibles, le pelage douteux n'indique pas un quelconque état de mauvaise santé, juste un changement de pelage après l'hiver.
Ils vont bien, sont bien nourris, et bien choyés.




Ils peuvent même aller se faufiler dans les magasins, c'est normal.



Les plus petits ont souvent un peu peur, mais ils sont tellement habitués à l'homme qu'ils ne sont jamais offensifs.


Les grandes petites filles ont beaucoup moins peur.



Et si c'est rouge, c'est pas grave, ils ont le droit.


la vallée au thé, à côté d'Ujitawara

Deuxième hasard de la route, une vallée entière remplie de plantations de thé. Il y en a partout, des grandes, des toutes petites, avec leurs ventilateurs. L'hiver, ils permettent que des masses d'air froid ne viennent détériorer les feuilles.





La petite Moco commence à être propre, après la neige et les petites routes... Mais on est bien content de l'avoir.


Shigaraki, le village des Tanukis

Au hasard de la route, et du GPS parfois imprévisible, est arrivé un moment où plein de petits tanukis en terre sont apparus le long de la route.
C'est en fait LE village des tanukis (en terre).


On a trouvé un nouvel ami, qui trouvera sa place sous la glycine. Voilà sa petite famille :



Et le plus démesuré de tous, le restaurant entier :


Ise jingu, son pont, et ses toris

Ce qui a sauvé notre passage à Ise : Ise jingu. C'est, dit-on, le temple le plus sacré du Japon. Il parait qu'il n'est pas rare de croiser des grands pontes Shinto, à condition de savoir les reconnaitre...
L'entrée dans le parc du temple se fait par un pont, bordé de chaque côté par un tori.


Ces deux toris et ce pont sont singuliers : il ont à la fois 1200 ans environs, et moins de 20 ans : ils sont intégralement reconstruits tous les 20 ans.


Et ces arbres... quels arbres... Tout le parc en est truffé. Ce sont des cryptoméria du Japon, dont la plupart ont plus de 1000 ans.
Ils sont énormes, et majestueux.


Le temple principal est lui aussi singulier : c'est un des seuls à ne pas ressembler à la plupart des temples, qui sont basés sur un modèle d'architecture chinois.
Celui-ci est basé sur le modèle des greniers à grain japonais.
Les photos sont interdites, mais il y en avait quelques un aux alentours, voilà à quoi il ressemble :


Comme souvent, les énormes carpes ne sont jamais très loin.


une nuit à Ise

Arrivée à Ise le soir, tard, dans un hôtel assez déconcertant. Accueil adorable, mais murs en papiers. 
Et le problème quand on arrive tard dans un endroit résidentiel au Japon, c'est qu'on n'arrive pas à manger. On a repris la voiture, qui n'avait presque plus d'essence, en errant à la recherche de quelque chose d'ouvert.
Le matin, la vue sur la mer rattrape un peu, mais on a l'impression de se trouver dans une station balnéaire des années 70 où rien n'a bougé depuis. Vite la suite...



Magome

Troisième pause, Magome. Avec le soleil.





les chutes Otaki et Metaki

Entre Tsumago et Magome, deuxième petite halte : deux chutes viennent casser la forêt. Entre ces deux villages existe une randonnée (une dizaine de kilomètres), qui reprend le chemin initial entre Tokyo et Kyoto, à l'époque où les choses se faisaient à pied. 


En arrivant au bord de la forêt, surprise, une cloche. Elle sert... à éloigner les ours. Il y en a une tous les 100 mètres. Au bout de 3, on s'est dit qu'il valait peut être mieux faire demi tour.




Tsumago

Première étape de la route entre Hirayu et Ise, le village de Tsumago. Une petite bulle de passé au milieu de la montagne. Nous sommes lundi midi, le temps n'est pas parfait, nous sommes presque seuls.