Une semaine complète a déjà passé depuis que nous sommes arrivés. Voiçi mes premières impressions.
Difficile de ne pas se plaire au Japon, tout est agréable. Les gens sont gentils, la nourriture est bonne, et le cadre complètement depaysant.
Quand on rentre dans un commerce, quel qu'il soit, presque la totalité des employés vous dit bonjour et vous remercie d'être venu chez eux. Idem à la sortie. C'est très plaisant, même si, en ne comprenant pas tout, j'ai l'impression de passer à côté de l'essentiel.
Dans le même sens, tout est pensé pour limiter la gêne des autres. Par exemple, dans les rues des quartiers résidentiels, les plaques d'égoûts sont recouvertes d'une epaisse couche de caoutchouc pour éviter que les voitures fassent du bruit en passant dessus. Les zones où l'on peut laisser ses poubelles sont recouvertes d'un filet, rien ne s'échappe avec le vent, rien ne tombe, les animaux n'y vont pas.
Dans la rue, chacun sait où il va et s'arrange pour ne croiser le regard de personne. Nous avons parlé avec un américain d'un labo voisin, Greg, qui nous a donné la proportion homme/femme : on avoisine les 2 femmes pour 1 homme. Ceci explique que les hommes sont presque désinteressés, et que les femmes ont tendance à sortir dans des tenues très aguichantes. Pourtant, elles ne sont pas plus facile d'accès qu'ailleurs, au contraire. Extraversion et pudisme.
Ce qui frappe également, c'est le manque de place. Même si la plupart des familles ont des maisons, ce sont de petites maisons, condensées, et en utilisant le plus possible de terrain. Il n'est pas rare de voir une maison qui n'a comme terrain que de quoi garer une voiture, et encore en vrac (même pour des petites voitures).
La taille de notre studio en témoigne : nous avons pris ceux-là pour une seule et unique raison, ils ne sont pas chers. Mais il faut reconnaitre que la surface, surtout quand on y habite à 2, est un élément qui contraint à une certaine organisation.
Ce week end, en attendant la semaine Tokyo-Kyoto-Osaka, nous allons sans doute partir pour Fukuoka, là où nous avons atterri à l'arrivée. Une seule envie pour l'instant : en voir le plus possible.