Nous sommes partis ce soir par bus de nuit pour rejoindre Kyoto. La journée n’a pas été des meilleures, il a malheureusement plu tout le temps. Et, pour parfaire la situation, toutes les choses que nous voulions faire le dernier jour se sont avérées être fermées le mardi.
Rien de folichon à raconter, donc.
Quelques préjugés sur Tokyo :
• C’est trop grand, il y a trop d’activité, c’est insupportable : FAUX. Les sollicitations sont permanentes, on ne peut pas le nier, mais aucune agression n’est ressentie. C’est très animé, mais agréable. Très agréable même.
• Le métro à Tokyo, c’est incompréhensible : FAUX. Il y a bien quelques astuces, mais comparables à celles de toutes les autres grandes agglomérations. Il y a plusieurs types de métros, trains, lignes particulières, mais ça reste là aussi tout à fait comparable au bon vieux RER + métro + Transilien. Avec le plan, c’est même simple. La tarification est un peu plus compliquée pour un voyage unitaire (tarif en fonction du nombre d’arrêts effectués), mais redevient très simple avec un pass journalier qu’il FAUT prendre (le premier jour nous ne l’avions pas, et nous l’avons bien regretté : on a payé plusieurs fois le pass en tickets, sans compter le temps passé à prendre un ticket à chaque trajet).
• Le métro à Tokyo, c’est bondé : FAUX. Il y a du monde, comme partout, mais les gens ne se marchent pas dessus, en tout cas bien moins qu’à Paris.
• Dans un escalator, il faut se mettre du bon côté : VRAI. Le sens normal de circulation étant à gauche, quand on met les pieds sur un escalator sans avoir l’intention de monter les marches pour aller plus vite, on reste à gauche. Si on est à droite, on marche, pas le choix.
• Tokyo est une très grande ville, les gens sont plus distants qu’ailleurs : VRAI/FAUX. Les gens sont très accrochés à leurs smartphone, d’accord. Mais, certains sont très ouverts et à l’approche facile, pas moins qu’à Kumamoto, par comparaison. Par exemple, nous sommes tombés au coin d’une rue sur un petit Papi, en vélo, qui s’arrête spontanément pour nous parler, en anglais. Il nous explique que, quelques rues plus loin à gauche, il y a des cerisiers en fleur. Avant de repartir, il nous demande d’où nous venons.
- « From France. »
- « Ah, bonjour, il fait beau, mais il fait chaud ! D’où venez-vous ? »
- « de Toulouse. »
- « Ah, je connais Toulouse, dans le sud. A côté de Perpignan. »
Il réfléchit quelques instants…
- « Il y a les Jacobins à Toulouse ».
Avenants, et même parfois trilingues.
• Tokyo est une très grande ville, le bruit est permanent : FAUX. Il a beaucoup de bruit dans les quartiers animés, mais incroyablement peu quand on s’en écarte. Notre hôtel était un peu excentré, mais proche d’une 2 x 3 voies. En marchant sur le trottoir, on entendait les corbeaux en haut des immeubles. On avait même parfois l’impression de faire du bruit en parlant tous les deux dans la rue.
Vous l’aurez compris, les 4 jours à Tokyo n’ont pas du tout été ceux qu’on imaginait. Tant mieux, c’était bien mieux ainsi.
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mardi 21 mars 2017
lundi 20 mars 2017
personne n'oublie de manger...
Que tout le monde se rassure, on s'alimente.
Surtout moi sur ces deux photos, mais c'est pur hasard.
le quartier Shibuya
Après réflexion, Shibuya c'est encore le niveau supérieur par rapport à Shinjuku.
Il faut s'imaginer que nos villes françaises sont en 2D. Une adresse, un magasin, ou un restaurant, ou un cordonnier. Tokyo, c'est en 3D. Par bâtiment, il faut compter que chaque étage a potentiellement sa propre enseigne.
Exemple : en fin d'après-midi, on se dirige lentement mais sûrement vers la quête d'un repas, plutôt sympa si possible. Je parle à Alexandra des dons (prononcer le n), qui sont des plats de rue simples mais bons, un bol de riz avec quelque chose que l'on choisit dessus.
En rentrant dans le restaurant, du coin de l'oeil, je remarque un petit panneau : Yakiniku 4F (petit barbecue sur table, au 4ème niveau). Je lui dit : "allez, on monte".
Escalier de service glauque, Alexandra me demande si je suis bien sûr de moi... Oui, oui, vas-y... Jusqu'à arriver à la porte : une porte en ferraille, un pauvre panneau en guise d'enseigne, et une dizaine de fûts de bière vides sur les marches juste devant la porte. Je n'avais malheureusement pas l'appareil photo sous la main, mais la tête d'Alexandra vous aurait plu. Finalement, petit restaurant coquet et même carrément bon.
Shibuya c'est donc ça...
Mais c'est surtout ça : le célèbre passage piéton, réputé pour être le plus grand passage piéton du monde.
Etape 1 : c'est tout juste vert, mais un gus est parti en avance.
Etape 2 : ça se remplit.
Etape 3 : c'est plein.
Vous êtes prêts ? Allez, on traverse ensemble !
le quartier Shinjiku
Il y a évidemment le quartier de Shibuya qui est sans doute le plus impressionnant de cette ville. Mais... Shinjiku se défend bien. On a préféré commencer par celui là, histoire de ne pas être déçus dans l'autre sens.
Un aperçu des petits passages piétons du coin.
Et un petit Papi, heureux de poser au milieu de la rue sans raison.
Pour finir la soirée, petit passage à la bonne vieille salle d'arcade SEGA, comme on n'en trouve plus chez nous.
ascenseur de la tour Sky Tree
Vitesse à juger. Important : entre la fermeture et l'ouverture des portes, il y a 350m de hauteur. Vitesse de pointe : 600m/min. Et le plus fou, c'est qu'on ne sent rien, à part les oreilles qui commencent à chatouiller.
la vue de Tokyo Skytree
En arrivant au pied de la tour, difficile d'imaginer sa taille tant qu'on ne la voit pas. Surtout en empruntant ce genre d'escalator...
La voilà enfin : c'est un monstre. On a toujours l'impression d'être jusque à côté sans jamais y être vraiment, on peut toujours encore s'approcher. Pour avoir un ordre de grandeur, la première couronne (la plus grosse), est à 350m. La deuxième à 450M.Une fois en haut, malgré la légère brume, c'est réellement magique. La hauteur est telle que l'on n'a pas seulement l'impression d'être en hauteur, mais l'impression d'être au dessus de la ville.
On peut aussi apercevoir quelques touristes... ils ont même parfois un air très familier !
samedi 18 mars 2017
on y est !!!
Après un voyage un peu plus long que prévu, on y est enfin. Notre premier vol au départ de Blagnac était en retard, impossible de maintenir la correspondance pour le suivant à Munich. Nous sommes donc passés par Francfort, et nous sommes arrivés deux heures plus tard que prévu mais sans encombre.
La vue de notre chambre : la tour Tokyo Skytree.
Une douche et c'est reparti !
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