mardi 21 mars 2017

dernier jour à Tokyo

Nous sommes partis ce soir par bus de nuit pour rejoindre Kyoto. La journée n’a pas été des meilleures, il a malheureusement plu tout le temps. Et, pour parfaire la situation, toutes les choses que nous voulions faire le dernier jour se sont avérées être fermées le mardi.
Rien de folichon à raconter, donc.

Quelques préjugés sur Tokyo :
    • C’est trop grand, il y a trop d’activité, c’est insupportable : FAUX. Les sollicitations sont permanentes, on ne peut pas le nier, mais aucune agression n’est ressentie. C’est très animé, mais agréable. Très agréable même.
    • Le métro à Tokyo, c’est incompréhensible : FAUX. Il y a bien quelques astuces, mais comparables à celles de toutes les autres grandes agglomérations. Il y a plusieurs types de métros, trains, lignes particulières, mais ça reste là aussi tout à fait comparable au bon vieux RER + métro + Transilien. Avec le plan, c’est même simple. La tarification est un peu plus compliquée pour un voyage unitaire (tarif en fonction du nombre d’arrêts effectués), mais redevient très simple avec un pass journalier qu’il FAUT prendre (le premier jour nous ne l’avions pas, et nous l’avons bien regretté : on a payé plusieurs fois le pass en tickets, sans compter le temps passé à prendre un ticket à chaque trajet).
    • Le métro à Tokyo, c’est bondé : FAUX. Il y a du monde, comme partout, mais les gens ne se marchent pas dessus, en tout cas bien moins qu’à Paris.
    • Dans un escalator, il faut se mettre du bon côté : VRAI. Le sens normal de circulation étant à gauche, quand on met les pieds sur un escalator sans avoir l’intention de monter les marches pour aller plus vite, on reste à gauche. Si on est à droite, on marche, pas le choix.
    • Tokyo est une très grande ville, les gens sont plus distants qu’ailleurs : VRAI/FAUX. Les gens sont très accrochés à leurs smartphone, d’accord. Mais, certains sont très ouverts et à l’approche facile, pas moins qu’à Kumamoto, par comparaison. Par exemple, nous sommes tombés au coin d’une rue sur un petit Papi, en vélo, qui s’arrête spontanément pour nous parler, en anglais. Il nous explique que, quelques rues plus loin à gauche, il y a des cerisiers en fleur. Avant de repartir, il nous demande d’où nous venons.
  - « From France. »
  - « Ah, bonjour, il fait beau, mais il fait chaud ! D’où venez-vous ? »
  - « de Toulouse. »
  - « Ah, je connais Toulouse, dans le sud. A côté de Perpignan. »
Il réfléchit quelques instants…
  - « Il y a les Jacobins à Toulouse ».
Avenants, et même parfois trilingues.
    • Tokyo est une très grande ville, le bruit est permanent : FAUX. Il a beaucoup de bruit dans les quartiers animés, mais incroyablement peu quand on s’en écarte. Notre hôtel était un peu excentré, mais proche d’une 2 x 3 voies. En marchant sur le trottoir, on entendait les corbeaux en haut des immeubles. On avait même parfois l’impression de faire du bruit en parlant tous les deux dans la rue.

Vous l’aurez compris, les 4 jours à Tokyo n’ont pas du tout été ceux qu’on imaginait. Tant mieux, c’était bien mieux ainsi.

Aucun commentaire: