Après réflexion, Shibuya c'est encore le niveau supérieur par rapport à Shinjuku.
Il faut s'imaginer que nos villes françaises sont en 2D. Une adresse, un magasin, ou un restaurant, ou un cordonnier. Tokyo, c'est en 3D. Par bâtiment, il faut compter que chaque étage a potentiellement sa propre enseigne.
Exemple : en fin d'après-midi, on se dirige lentement mais sûrement vers la quête d'un repas, plutôt sympa si possible. Je parle à Alexandra des dons (prononcer le n), qui sont des plats de rue simples mais bons, un bol de riz avec quelque chose que l'on choisit dessus.
En rentrant dans le restaurant, du coin de l'oeil, je remarque un petit panneau : Yakiniku 4F (petit barbecue sur table, au 4ème niveau). Je lui dit : "allez, on monte".
Escalier de service glauque, Alexandra me demande si je suis bien sûr de moi... Oui, oui, vas-y... Jusqu'à arriver à la porte : une porte en ferraille, un pauvre panneau en guise d'enseigne, et une dizaine de fûts de bière vides sur les marches juste devant la porte. Je n'avais malheureusement pas l'appareil photo sous la main, mais la tête d'Alexandra vous aurait plu. Finalement, petit restaurant coquet et même carrément bon.
Shibuya c'est donc ça...
Mais c'est surtout ça : le célèbre passage piéton, réputé pour être le plus grand passage piéton du monde.
Etape 1 : c'est tout juste vert, mais un gus est parti en avance.
Etape 2 : ça se remplit.
Etape 3 : c'est plein.
Vous êtes prêts ? Allez, on traverse ensemble !
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