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mardi 11 avril 2017

un jour, il faut bien rentrer

Samedi matin, grand départ : 2h de bus, presque 15 heures d'avion en tout, une heure de voiture... 26 heures d'affilée. L'avantage, c'est qu'en arrivant le soir, il n'y a pas besoin de se forcer pour dormir et rattraper le décalage.


Le boulot est repris, les habitudes presque (avant de reprendre les françaises il faut parfois perdre les autres avant). Fini les vélos aux noms toujours aussi improbables, les paysages, le changement d'air et les moments inoubliables.

Allez, il y en aura d'autres, ici ou ailleurs.

jeudi 6 avril 2017

Petite pause

Dernier arrêt avant de rentrer à Kumamoto, et de manger, Kurokawa. Au coeur de la montagne d'Aso. Un petit village qui comporte 20 onsens, que l'on peut tous faire avec un pass spécifique.
Nous nous sommes contentés d'un seul, histoire d'oublier les nombres kilomètres des derniers jours.


petit détour par Beppu

Beppu, à l'opposé de Kumamoto sur l'île de Kyushu, regorge elle aussi de sources chaudes. Le plus incroyable, c'est qu'on voit la mer, qui est à quelques dizaines de mètres.
Il y a du bleu, du rouge, du blanc, des geysers, et toujours des petites choses qui fument un peu partout dans la ville.

Les couleurs sont saisissantes, on croirait des mauvais décors de mauvais films.








Il parait que l'eau, à la sortie des sources, n'est pas particulièrement colorée. Elle le devient dans sa petite mare, progressivement.

Unzen, la ville qui a chaud

La petite ville d'Unzen est posée sur des sources. Il y en a partout, sous les trottoirs, entre les moindres fissures du béton. L'eau sort, par endroit, à 98°C au plus chaud.


La chaleur naturelle sert à cuire les oeufs durs, mais aussi à faire chauffer de l'eau.


Et surtout, toutes ces sources alimentent la multitude d'onsens présents dans l'entourage, et doivent très probablement permettre à tout le monde de se chauffer facilement.


C'est toujours mieux quand ça bouge :



le château de Shimabara

Le château de Shimabara contient quelques pièces assez rares, des tenues de guerre, de seigneurs, et des traces du christianisme encre très présent dans la région.



La petite promenade autour du château nous a fait découvrir des anciens quartiers annexés au château, des maisons de samouraïs.





Kumamoto - Shimabara, par la mer

Mardi matin, départ pour Nagasaki, en prenant le ferry depuis le port de Kumamoto.


Quelques mouettes nous ont suivis presque jusqu'au bout, pendant la traversée de 30 minutes.



La mouette maligne, qui a réalisé qu'elle pouvait suivre le bateau sans voler.


mardi 4 avril 2017

visite autour d'Aso

Après une longue journée et soirée samedi, la journée de dimanche a été plutôt placide pour tout le monde, repos mérité, parfois forcé.

Lundi, direction Aso, un ensemble volcanique à environ 40km de Kumamoto, en plein centre de Kyushu.

Pour revenir sur le séisme, c'est en fait là que le pire s'est produit. Quelques vues, au détour des routes sinueuses, sont malheureusement saisissantes. Ici, tout le pan de la montagne s'est éboulé. 


Là, un temple s'est complètement écrasé sous son propre poids.


Et partout, les routes ont visiblement été déformées, et parfois même encore fermées un an après.
Allez, la nature, elle, est encore debout.
Voici donc d'ordinaire un petit volcan tranquille, soufré, autour duquel on pouvait marcher. Désormais, il faut se contenter de le voir au loin, l'accès au public est fermé : depuis l'éruption de l'année dernière, trop de cendres.


Aux alentours, le paysage est incroyable, une vraie lune.


Le "petit" groupe de français :


En repassant de l'autre côté de la chaine, arrêt au pied d'un temple perché en haut de la montagne. Une promenade magnifique.




dimanche 2 avril 2017

arrivée à Kumamoto

Après notre dernier bus de nuit, depuis Kyoto, nous sommes enfin arrivés à Kumamoto avant hier matin. C'était la veille du mariage, avec une météo catastrophique.
Heureusement le temps s'est très nettement arrangé.
C'est aussi l'occasion de revoir, avant la mariage, la grosse 15aine de français venus pour l'occasion.

mercredi 29 mars 2017

la vallée au thé, à côté d'Ujitawara

Deuxième hasard de la route, une vallée entière remplie de plantations de thé. Il y en a partout, des grandes, des toutes petites, avec leurs ventilateurs. L'hiver, ils permettent que des masses d'air froid ne viennent détériorer les feuilles.





La petite Moco commence à être propre, après la neige et les petites routes... Mais on est bien content de l'avoir.


Shigaraki, le village des Tanukis

Au hasard de la route, et du GPS parfois imprévisible, est arrivé un moment où plein de petits tanukis en terre sont apparus le long de la route.
C'est en fait LE village des tanukis (en terre).


On a trouvé un nouvel ami, qui trouvera sa place sous la glycine. Voilà sa petite famille :



Et le plus démesuré de tous, le restaurant entier :


Ise jingu, son pont, et ses toris

Ce qui a sauvé notre passage à Ise : Ise jingu. C'est, dit-on, le temple le plus sacré du Japon. Il parait qu'il n'est pas rare de croiser des grands pontes Shinto, à condition de savoir les reconnaitre...
L'entrée dans le parc du temple se fait par un pont, bordé de chaque côté par un tori.


Ces deux toris et ce pont sont singuliers : il ont à la fois 1200 ans environs, et moins de 20 ans : ils sont intégralement reconstruits tous les 20 ans.


Et ces arbres... quels arbres... Tout le parc en est truffé. Ce sont des cryptoméria du Japon, dont la plupart ont plus de 1000 ans.
Ils sont énormes, et majestueux.


Le temple principal est lui aussi singulier : c'est un des seuls à ne pas ressembler à la plupart des temples, qui sont basés sur un modèle d'architecture chinois.
Celui-ci est basé sur le modèle des greniers à grain japonais.
Les photos sont interdites, mais il y en avait quelques un aux alentours, voilà à quoi il ressemble :


Comme souvent, les énormes carpes ne sont jamais très loin.


une nuit à Ise

Arrivée à Ise le soir, tard, dans un hôtel assez déconcertant. Accueil adorable, mais murs en papiers. 
Et le problème quand on arrive tard dans un endroit résidentiel au Japon, c'est qu'on n'arrive pas à manger. On a repris la voiture, qui n'avait presque plus d'essence, en errant à la recherche de quelque chose d'ouvert.
Le matin, la vue sur la mer rattrape un peu, mais on a l'impression de se trouver dans une station balnéaire des années 70 où rien n'a bougé depuis. Vite la suite...



Magome

Troisième pause, Magome. Avec le soleil.





les chutes Otaki et Metaki

Entre Tsumago et Magome, deuxième petite halte : deux chutes viennent casser la forêt. Entre ces deux villages existe une randonnée (une dizaine de kilomètres), qui reprend le chemin initial entre Tokyo et Kyoto, à l'époque où les choses se faisaient à pied. 


En arrivant au bord de la forêt, surprise, une cloche. Elle sert... à éloigner les ours. Il y en a une tous les 100 mètres. Au bout de 3, on s'est dit qu'il valait peut être mieux faire demi tour.