mardi 11 avril 2017

un jour, il faut bien rentrer

Samedi matin, grand départ : 2h de bus, presque 15 heures d'avion en tout, une heure de voiture... 26 heures d'affilée. L'avantage, c'est qu'en arrivant le soir, il n'y a pas besoin de se forcer pour dormir et rattraper le décalage.


Le boulot est repris, les habitudes presque (avant de reprendre les françaises il faut parfois perdre les autres avant). Fini les vélos aux noms toujours aussi improbables, les paysages, le changement d'air et les moments inoubliables.

Allez, il y en aura d'autres, ici ou ailleurs.

le château de Kumamoto, dans les nuages et les cerisiers

Vendredi, dernier jour avant le périple, le temps est a peu près correct pour les photos de mariage de Julien et Keiko. Les cerisiers sont enfin en fleurs.





jeudi 6 avril 2017

le repas de Yuki-San

Après avoir tout ramené à Yuki-San, et un peu après le service classique, on arrive au restaurant.
On est bluffé tous les quatre.

Voici la rascasse. La chair en sashimi, en bas à gauche : l'estomac, en bas au milieu : de la peau, en bas à droite dans le petit pot, des oeufs, le foie, et du tissu logé entre la peau et la chair.
Dessous le reste de la carcasse, parfaitement opérée. 

Tout est délicieux, la chair est incroyable, et la peau étonnamment intéressante à manger. 


Ensuite, le Fugu : d'abord en sashimi, puis plus tard en karaage (sorte de beignet). La chair est excellente, mais assez ferme.


Quelques coquillages, de gros bulots.


Et les suppléments, commandés, et non commandés... on est complètement repus.


Un repas parfait et exceptionnel, sans doute le plus marquant de nos 3 semaines.

Petite pause

Dernier arrêt avant de rentrer à Kumamoto, et de manger, Kurokawa. Au coeur de la montagne d'Aso. Un petit village qui comporte 20 onsens, que l'on peut tous faire avec un pass spécifique.
Nous nous sommes contentés d'un seul, histoire d'oublier les nombres kilomètres des derniers jours.


petit détour par Beppu

Beppu, à l'opposé de Kumamoto sur l'île de Kyushu, regorge elle aussi de sources chaudes. Le plus incroyable, c'est qu'on voit la mer, qui est à quelques dizaines de mètres.
Il y a du bleu, du rouge, du blanc, des geysers, et toujours des petites choses qui fument un peu partout dans la ville.

Les couleurs sont saisissantes, on croirait des mauvais décors de mauvais films.








Il parait que l'eau, à la sortie des sources, n'est pas particulièrement colorée. Elle le devient dans sa petite mare, progressivement.

une nuit à Shimonoseki, et son marché au poisson

Dernier jour avant de rester uniquement avant Keiko et Julien, nous avons tous passé la nuit à Shimonoseki, une petite ville juste après le pont reliant Kyushu et Honshu.
Le matin, une très bonne idée : aller faire un tour au marché de poissons, ramener le tout à Yuki-San (le chef de l'ancien restaurant de Keiko), et qu'il nous cuisine le soir même des choses achetées vivantes le matin.

Allez, ça commence. Une espèce de concombre de mer, nommé Namako. C'est tout mou, tout flasque, et plein de petites choses qui bougent.



Ensuite, le Fugu. C'est un poisson très prisé, et qui a la particularité d'être tout à fait mortel en cas de mauvaise préparation. Une femme nous les a ouverts sous le nez, et vue la précision du geste, aucune hésitation sur la non toxicité du poisson.


Et pour finir, des rascasses.


Et voilà, tout est emballé au frais dans de l'eau de mer, de quoi tenir jusqu'à ce soir à Kumamoto.





Nagasaki

Après de nombreux arrêts sur la route mardi, nous arrivons enfin à Nagasaki. La ville est semblable à toutes les autres, l'histoire est inscrite mais n'a pas empêché les gens de reconstruire une vie là où la mort est tombée.

Le musée/mémorial est à voir, il nous focalise sur les effets de la bombe, ce qu'elle a détruit, ce qu'elle a provoqué au sein de la population.

Des images parfois très dures de civils surpris un jour ordinaire, à 11h02.


A cet endroit précis, au centre, est tombée la bombe.

Unzen, la ville qui a chaud

La petite ville d'Unzen est posée sur des sources. Il y en a partout, sous les trottoirs, entre les moindres fissures du béton. L'eau sort, par endroit, à 98°C au plus chaud.


La chaleur naturelle sert à cuire les oeufs durs, mais aussi à faire chauffer de l'eau.


Et surtout, toutes ces sources alimentent la multitude d'onsens présents dans l'entourage, et doivent très probablement permettre à tout le monde de se chauffer facilement.


C'est toujours mieux quand ça bouge :



le château de Shimabara

Le château de Shimabara contient quelques pièces assez rares, des tenues de guerre, de seigneurs, et des traces du christianisme encre très présent dans la région.



La petite promenade autour du château nous a fait découvrir des anciens quartiers annexés au château, des maisons de samouraïs.





Kumamoto - Shimabara, par la mer

Mardi matin, départ pour Nagasaki, en prenant le ferry depuis le port de Kumamoto.


Quelques mouettes nous ont suivis presque jusqu'au bout, pendant la traversée de 30 minutes.



La mouette maligne, qui a réalisé qu'elle pouvait suivre le bateau sans voler.


anniversaire de Keiko

Lundi soir, c'était l'anniversaire de Keiko. L'occasion de manger tous ensemble dans son ancien restaurant.


L'occasion aussi de se tenir la barbichette...




mardi 4 avril 2017

visite autour d'Aso

Après une longue journée et soirée samedi, la journée de dimanche a été plutôt placide pour tout le monde, repos mérité, parfois forcé.

Lundi, direction Aso, un ensemble volcanique à environ 40km de Kumamoto, en plein centre de Kyushu.

Pour revenir sur le séisme, c'est en fait là que le pire s'est produit. Quelques vues, au détour des routes sinueuses, sont malheureusement saisissantes. Ici, tout le pan de la montagne s'est éboulé. 


Là, un temple s'est complètement écrasé sous son propre poids.


Et partout, les routes ont visiblement été déformées, et parfois même encore fermées un an après.
Allez, la nature, elle, est encore debout.
Voici donc d'ordinaire un petit volcan tranquille, soufré, autour duquel on pouvait marcher. Désormais, il faut se contenter de le voir au loin, l'accès au public est fermé : depuis l'éruption de l'année dernière, trop de cendres.


Aux alentours, le paysage est incroyable, une vraie lune.


Le "petit" groupe de français :


En repassant de l'autre côté de la chaine, arrêt au pied d'un temple perché en haut de la montagne. Une promenade magnifique.