La pluie devient incessante. Au début je me disais que finalement il ne pleuvait pas tant que ça pendant la saison des pluie. J'ai changé d'avis. Nous n'habitons pourtant pas loin de la fac, mais à l'arrivée, même avec parapluie, je me suis séché avec la serviette que j'avais pris soin d'emmener.
Et pour garder les pieds au sec, on n'a pas trouvé mieux que de les poser sur des morceaux de carton délicatement découpés.
mardi 30 juin 2009
lundi 29 juin 2009
repas improbables
Ce week-end a sans doute été le plus riche en nourriture pas commune. Vendredi on a attaqué avec un restaurant sri lankais, faute d'avoir pu aller là où on voulait (complet). C'était très bon. Mais incroyablement épicé. Ils avaient un système d'étoiles pour représenter le degré d'agressivité des plats : de 1 à 4. Déjà à 2, c'était raide.
Deuxième repas improbable, dimanche soir. Des morceaux de cheval cru, c'est la spécialité de Kumamoto, et ça s'appelle Umasashi. Ça aussi, c'est très bon (et a contrario du sri lankais, je suis prêt à y retourner).
Le dernier repas fou, ou plutôt encas fou. Un espèce de distributeur de bouffe chaude, directement inspiré de la mouvance Tricatel. J'avoue, c'était plus pour essayer que pour réellement savourer.
En fait, après avoir appuyé, le plat (en carton) est chauffé par micro-ondes pendant 2 min. C'est simple.
C'est simple, mais c'est aussi immangeable. D'accord, c'était prévisible.
Le dernier repas fou, ou plutôt encas fou. Un espèce de distributeur de bouffe chaude, directement inspiré de la mouvance Tricatel. J'avoue, c'était plus pour essayer que pour réellement savourer.
En fait, après avoir appuyé, le plat (en carton) est chauffé par micro-ondes pendant 2 min. C'est simple.
C'est simple, mais c'est aussi immangeable. D'accord, c'était prévisible.
mercredi 24 juin 2009
coucher de soleil
Depuis le début de semaine, c'est le déluge permanent. Aujourd'hui, finalement, la journée n'a pas été trop mauvaise, ce qui nous a permis d'avoir un joli coucher de soleil pour finir la soirée. Espérons que le week end sera correct !
lundi 22 juin 2009
les plus belles boutuqes
premier jour de saison des pluies
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J'ai trouvé ces mesures sur un site de météo japonaise :
toute la journée en dépression, une bonne humidité de 88%, et 26° à 1h du matin.
Il va vite falloir s'y habituer, même si normalement ça ne dure pas très longtemps.
Fukuoka, deuxième jour
Ce dimanche m'a permis de voir l'autre face de Fukuoka. La face moderne, celle des quartiers résidentiels et des quartiers d'affaires.
Nous avons prit pour la première fois le métro. Et finalement, rien de très compliqué dans une ville touristique. Ou du moins, une ville où il y a potentiellement des touristes. Les noms des stations sont presque systématiquement traduits dans notre alphabet.
Le point fort de la matinée, c'est la visite de la "Fukuoka Tower". C'est une tour dédiée uniquement à l'architecture et au plaisir de voir la ville d'en haut. Un peu le principe de la tour Eiffel : très peu de niveaux, avec beaucoup d'espace entre chaque. Le 5ème (et aussi le dernier) culmine à 123m. C'est là 2ème tour du Japon en hauteur, après celle de Tokyo.
Inutile de vous préciser que la vue est ahurissante.
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Une dernière photo pour témoigner de l'affection que portent les japonais aux français :
Cette 4L est dans un état qui pourrait faire bien des envieux, même en France.
Nous avons prit pour la première fois le métro. Et finalement, rien de très compliqué dans une ville touristique. Ou du moins, une ville où il y a potentiellement des touristes. Les noms des stations sont presque systématiquement traduits dans notre alphabet.
Le point fort de la matinée, c'est la visite de la "Fukuoka Tower". C'est une tour dédiée uniquement à l'architecture et au plaisir de voir la ville d'en haut. Un peu le principe de la tour Eiffel : très peu de niveaux, avec beaucoup d'espace entre chaque. Le 5ème (et aussi le dernier) culmine à 123m. C'est là 2ème tour du Japon en hauteur, après celle de Tokyo.
Inutile de vous préciser que la vue est ahurissante.
samedi 20 juin 2009
Fukuoka
Ce matin, vers 10h, nous avons pris le départ pour Fukuoka. Hier j'avais pris soin de demander à l'International Center de Kumamoto si nous pouvions prendre les vélo avec nous dans le bus, en soute. Hier, il n'y avait pas de problème. Mais ce matin il y en avait un. On a donc laissé les vélos dans un coin avant de partir. Le voyage m'a permis de voir ce que je n'avais pas vu le soir où j'ai atterri, faute de lumière.
La route en elle même est déjà un voyage. Les champs de riz sont partout, et contrairement à ce que j'aurais pu imaginer, ils sont là où il n'y a rien d'autre. Le riz passe après le reste. J'ai vu passer des champs en pleine ville, entre 2 parking et au bord d'une rue, complètement ouverts sur la vie extérieure.
Le but du voyage : passer le week end à Fukuoka. C'est la plus grande ville de nôtre île.
C'est la première "grande" ville que nous visitons. Et c'est déjà un bon aperçu de la démence des villes japonaises importantes.
Il y a tout et n'importe quoi, le bon et le moins bon. J'ai l'impression que Kumamoto est une ville beaucoup plus paisible et d'autant moins confrontée aux extrêmes de cette société.
Fukuoka possède aussi un château, même s'il est à l'état de ruine. Le parc du château est en réalité un gigantesque squat. En passant rapidement on a aperçu des tentes, des bâches, autant de choses qui apportent à cet endroit une triste touche d'asie centrale.
Fukuoka est un endroit très commercial. Plusieurs grands centres, tous grands, sont parsemés dans la ville. Le plus grand, Canal City, est complètement hors normes.
Un fleuve traverse la ville, et le soir les berges sont littéralement envahies de petits estaminets roulants. Dans la journées, ils sont parqués dans la ville, un peut partout.
C'est une ville moderne, mais qui laisse de côté une bonne partie des ses habitants dans son évolution.
Nous avons un peu peiné pour trouver un hôtel à un prix raisonnable. Je verrai demain, peut-être une impression plus positive, mais pour l'instant la vie à Kumamoto me parait beaucoup plus facile et agréable.
La route en elle même est déjà un voyage. Les champs de riz sont partout, et contrairement à ce que j'aurais pu imaginer, ils sont là où il n'y a rien d'autre. Le riz passe après le reste. J'ai vu passer des champs en pleine ville, entre 2 parking et au bord d'une rue, complètement ouverts sur la vie extérieure.
Le but du voyage : passer le week end à Fukuoka. C'est la plus grande ville de nôtre île.
Il y a tout et n'importe quoi, le bon et le moins bon. J'ai l'impression que Kumamoto est une ville beaucoup plus paisible et d'autant moins confrontée aux extrêmes de cette société.
Fukuoka possède aussi un château, même s'il est à l'état de ruine. Le parc du château est en réalité un gigantesque squat. En passant rapidement on a aperçu des tentes, des bâches, autant de choses qui apportent à cet endroit une triste touche d'asie centrale.
soirée japonaise
Hier soir, avant de partir pour Fukuoka, soirée japonaise. Nous étions 4, Julien, l'américain Greg, et un ami à lui japonais (dont j'ai beaucoup de mal à me rappeler du nom). Nous avions rendez-vous à 17h30, et au final, on a commencé à manger à cette heure là. C'est tôt, mais c'était tellement bon que ça n'a pas posé de problème. Greg avait déniché un magasin d'importation, et avait trouvé des cigarillos cubains apparemment introuvables aux Etats-Unis. 12000 Yen la boîte de 10. En gros, 10 € le cigarillo.
Après le repas, direction bains publics. Quand je dis bains publics, le terme est mal choisi. Ce sont en réalité des "faux" établissements thermaux, dans le sens où l'eau n'est pas naturellement chaude.
Bains bouillonnants, bain extérieur, sauna, bassin d'eau froide, tout y est pour se détendre rapidement.
Il y avait même la télé dans le sauna. D'ailleurs ce qui passait à ce moment là m'a fait beaucoup rire. On voyait des bouteilles d'eau échouées sur les côtes japonaises. Et on ne voyait que des bouteilles coréenes, thaïlandaises... Le tout était résumé sur une belle carte animée représentant les flux "migratoires" des bouteilles. Et histoire d'enfoncer le clou, tous les japonais présents à ce moment là dans le sauna acquiessaient sagement.
Prochaine étape, non sans ironie, un salon de thé à la française, où j'ai pu commander en français. Dingue.
La culture française et les mots français ont décidément la touche.
Dernière étape, Jeff's World Bar, endroit où les étrangers de la ville ont l'habitude de se retrouver.
Le retour a été difficile, mais la soirée vraiment très bonne.
Après le repas, direction bains publics. Quand je dis bains publics, le terme est mal choisi. Ce sont en réalité des "faux" établissements thermaux, dans le sens où l'eau n'est pas naturellement chaude.
Bains bouillonnants, bain extérieur, sauna, bassin d'eau froide, tout y est pour se détendre rapidement.
Il y avait même la télé dans le sauna. D'ailleurs ce qui passait à ce moment là m'a fait beaucoup rire. On voyait des bouteilles d'eau échouées sur les côtes japonaises. Et on ne voyait que des bouteilles coréenes, thaïlandaises... Le tout était résumé sur une belle carte animée représentant les flux "migratoires" des bouteilles. Et histoire d'enfoncer le clou, tous les japonais présents à ce moment là dans le sauna acquiessaient sagement.
Prochaine étape, non sans ironie, un salon de thé à la française, où j'ai pu commander en français. Dingue.
La culture française et les mots français ont décidément la touche.
Dernière étape, Jeff's World Bar, endroit où les étrangers de la ville ont l'habitude de se retrouver.
Le retour a été difficile, mais la soirée vraiment très bonne.
vendredi 19 juin 2009
mont Tatsuda
Hier nous avons visité avec Julien le parc du mon Tatsuda, à quelques centaines de mètres de chez nous.
C'est un endroit très calme, à la fois lieu de méditation, de promenade, et de recueillement. La végétation est luxuriante, tout est vert, et le parcours qui contourne l'étang nous entraîne à travers une fôret de bambous digne du "Secret des Poignards Volants".
De nombreuses tombes y trouvent leur place, à l'ombre, et dans le calme de la fôret.
jeudi 18 juin 2009
première semaine écoulée
Une semaine complète a déjà passé depuis que nous sommes arrivés. Voiçi mes premières impressions.
Difficile de ne pas se plaire au Japon, tout est agréable. Les gens sont gentils, la nourriture est bonne, et le cadre complètement depaysant.
Quand on rentre dans un commerce, quel qu'il soit, presque la totalité des employés vous dit bonjour et vous remercie d'être venu chez eux. Idem à la sortie. C'est très plaisant, même si, en ne comprenant pas tout, j'ai l'impression de passer à côté de l'essentiel.
Dans le même sens, tout est pensé pour limiter la gêne des autres. Par exemple, dans les rues des quartiers résidentiels, les plaques d'égoûts sont recouvertes d'une epaisse couche de caoutchouc pour éviter que les voitures fassent du bruit en passant dessus. Les zones où l'on peut laisser ses poubelles sont recouvertes d'un filet, rien ne s'échappe avec le vent, rien ne tombe, les animaux n'y vont pas.
Dans la rue, chacun sait où il va et s'arrange pour ne croiser le regard de personne. Nous avons parlé avec un américain d'un labo voisin, Greg, qui nous a donné la proportion homme/femme : on avoisine les 2 femmes pour 1 homme. Ceci explique que les hommes sont presque désinteressés, et que les femmes ont tendance à sortir dans des tenues très aguichantes. Pourtant, elles ne sont pas plus facile d'accès qu'ailleurs, au contraire. Extraversion et pudisme.
Ce qui frappe également, c'est le manque de place. Même si la plupart des familles ont des maisons, ce sont de petites maisons, condensées, et en utilisant le plus possible de terrain. Il n'est pas rare de voir une maison qui n'a comme terrain que de quoi garer une voiture, et encore en vrac (même pour des petites voitures).
La taille de notre studio en témoigne : nous avons pris ceux-là pour une seule et unique raison, ils ne sont pas chers. Mais il faut reconnaitre que la surface, surtout quand on y habite à 2, est un élément qui contraint à une certaine organisation.
Ce week end, en attendant la semaine Tokyo-Kyoto-Osaka, nous allons sans doute partir pour Fukuoka, là où nous avons atterri à l'arrivée. Une seule envie pour l'instant : en voir le plus possible.
Difficile de ne pas se plaire au Japon, tout est agréable. Les gens sont gentils, la nourriture est bonne, et le cadre complètement depaysant.
Quand on rentre dans un commerce, quel qu'il soit, presque la totalité des employés vous dit bonjour et vous remercie d'être venu chez eux. Idem à la sortie. C'est très plaisant, même si, en ne comprenant pas tout, j'ai l'impression de passer à côté de l'essentiel.
Dans le même sens, tout est pensé pour limiter la gêne des autres. Par exemple, dans les rues des quartiers résidentiels, les plaques d'égoûts sont recouvertes d'une epaisse couche de caoutchouc pour éviter que les voitures fassent du bruit en passant dessus. Les zones où l'on peut laisser ses poubelles sont recouvertes d'un filet, rien ne s'échappe avec le vent, rien ne tombe, les animaux n'y vont pas.
Dans la rue, chacun sait où il va et s'arrange pour ne croiser le regard de personne. Nous avons parlé avec un américain d'un labo voisin, Greg, qui nous a donné la proportion homme/femme : on avoisine les 2 femmes pour 1 homme. Ceci explique que les hommes sont presque désinteressés, et que les femmes ont tendance à sortir dans des tenues très aguichantes. Pourtant, elles ne sont pas plus facile d'accès qu'ailleurs, au contraire. Extraversion et pudisme.
Ce qui frappe également, c'est le manque de place. Même si la plupart des familles ont des maisons, ce sont de petites maisons, condensées, et en utilisant le plus possible de terrain. Il n'est pas rare de voir une maison qui n'a comme terrain que de quoi garer une voiture, et encore en vrac (même pour des petites voitures).
La taille de notre studio en témoigne : nous avons pris ceux-là pour une seule et unique raison, ils ne sont pas chers. Mais il faut reconnaitre que la surface, surtout quand on y habite à 2, est un élément qui contraint à une certaine organisation.
Ce week end, en attendant la semaine Tokyo-Kyoto-Osaka, nous allons sans doute partir pour Fukuoka, là où nous avons atterri à l'arrivée. Une seule envie pour l'instant : en voir le plus possible.
Uchimura&Hu Laboratory
La visite de la tour centrale du château m'a permis d'aperçevoir au loin, et surtout dans la brume, le labo où je vais travailler. Il est en plein milieu de la photo : on peut voir 3 tours similaires, marrons clair, et beiges sur les derniers étages. C'est la tour du milieu, au dernier étage, le 11ème. A propos des étages, la numérotation commence toujours à 1. Il n'y a pas d'équivalent du "rez de chaussée". Ce sont en fait des niveaux, et non pas des étages.
les voitures
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